LA LOUVIERE : La Strada: «Les travaux pourraient débuter fin 2016»

OLIVIER HENSKENS

LE SOIR : Lundi 13 juillet 2015

Le bourgmestre évoque des délais pour le centre commercial

La Société régionale d’investissement de Wallonie pourrait débloquer quelque 5 millions d’euros pour le centre commercial.

Avant, la Ville et le promoteur doivent encore s’entendre sur certains aspects du projet.

C’est un peu comme le Monstre du Loch Ness… Le centre commercial La Strada à La Louvière ressurgit de temps en temps dans le flot des débats et informations, mais le bâtiment, lui, on ne le voit toujours pas. Vendredi dernier, il en fut question via une annonce, celle de la Société régionale d’investissement de Wallonie qui pourrait débloquer 5 millions d’euros si les permis d’urbanisme, d’environnement et socio-économique sont accordés au projet.

Une bonne nouvelle pour le bourgmestre de La Louvière qui du coup ose de nouveau parler de délais: «Le dossier avance bien même si on est toujours en phase de négociation des permis. Mais tout se fait en étroite collaboration avec Peter Wilhelm. Il y a encore des choses à finaliser mais nous sommes très proches et nous nous sommes fixé un calendrier très serré pour y parvenir.» Très serré… mais encore? «J’espère voir les travaux débuter fin 2016. Ou, au moins, début 2017.»

Pour cela, il faudra d’abord accorder les permis… après que la Ville aura, enfin, remis son avis! Il faut rappeler que la demande du second permis d’urbanisme, celui du projet corrigé après l’avis négatif du premier projet, a été introduite en mai 2014…: «Mais il y a tout de même encore quelques problèmes à régler, des contraintes très spécifiques, notamment au niveau des expropriations.» Si le bourgmestre ne veut pas en dire plus à ce sujet, on sait qu’il y a toujours des soucis avec l’expropriation des colonnes d’air, au-dessus du parking du Delhaize, nécessaire pour la création de la passerelle qui serait le vrai lien entre le centre-ville et La Strada.

Il n’empêche, Jacques Gobert pense que ces questions seront réglées d’ici à la fin de l’année et que le permis pourrait dès lors être accepté fin 2015, début 2016: «Car notre volonté est toujours bien de pouvoir octroyer ce permis, en fonction de ces conditions encore à déterminer».

OLIVIER HENSKENS

MONS : dossier Caserne: «Un cas malheureux»

Le SOIR : Mardi 14 juillet 2015

Mons

Le député libéral (et échevin empêché de Mons) Georges-Louis Bouchez a porté le dossier «Caserne» au parlement wallon, ce lundi. L’élu a dénoncé «une situation surréaliste, le zèle de l’administration et la toute-puissance du fonctionnaire délégué de la Région wallonne» au détriment des architectes et des propriétaires qui ont investi dans cet ensemble composé de 117 logements de standing dans un quartier de la ville en plein renouveau.

Le 4 mars 2013, pour rappel (Le Soir de lundi), le fonctionnaire délégué a fait arrêter ce chantier titanesque pour une obscure question de couleur de brique. Expertises à l’appui, le bureau d’architecture Matador a démontré qu’il n’avait pas enfreint les règles urbanistiques. Mais le litige a abouti devant le tribunal de Mons qui a forcé les autorités et le promoteur à s’entendre sur de substantielles modifications des immeubles, alors que le chantier est achevé et les appartements occupés.

«C’est un manque de respect pour le travail des auteurs du projet, dénonce Georges-Louis Bouchez. Disons les mots: l’intervention de ces derniers jours sur le site a dégueulassé leur projet. Cela va à l’encontre du bon sens puisqu’ils n’ont pas commis de faute.»

Carlo Di Antonio (CDH), ministre de l’Aménagement du Territoire parle d’«un cas malheureux», mais rappelle-t-il, «le dossier a fait l’objet de conventions conclues devant le tribunal entre la Région, la ville et le promoteur, et qui lie les parties, même si je ne cautionne pas les prémices de cette histoire autour de la couleur de la brique.»

Le ministre veut tirer les leçons de ce saccage architectural: «Imposer des modifications en guise de compensation, cela n’a pas de sens. Cela prouve la nécessité de mettre en place une réunion préalable entre tous les acteurs en amont d’un projet. C’est prévu dans le nouveau code.»

Voilà qui ne fera pas le bonheur du bureau Matador qui continue à mobiliser autour de la mésaventure qu’il subit: «Nous renouvelons notre profonde indignation contre cet acte téméraire et violent de destruction d’un travail mené durant neuf années.» Lundi soir, la pétition sur internet flirtait avec les 700 signatures.

E.D.

POUR SIGNER LA PETITION COPIER  CE LIEN :

https://lapetition.be/en-ligne/Appel-a-soutien-16007.html

 

 

Le G30 veut mettre fin au gaspillage dans les marchés publics d’architecture en Belgique

A la demande de Robert Bassetto , mise en ligne de cet article
http://www.architectura.be/img-norm/401016JaquesTimmerman_G30.jpg
Jacques Timmerman, président actuel du G30

29/06/2015
« Le processus des marchés publics dans le secteur de la construction en Belgique est inadapté à plusieurs égards. Il est aussi inutilement risqué et coûteux, non seulement pour les concepteurs mais pour les pouvoirs publics et la société dans son ensemble. » Voilà ce qu’affirme le G30 dans un récent communiqué de presse.

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