L’impression 3D au service de notre quotidien

Le Soir : Jeudi 28 mai 2015 – LUDMILLA INTRAVAIA

Des lunettes, des bijoux, des ustensiles de cuisine ou du mobilier de décoration… notre vie de tous les jours regorge d’objets tout droit sortis d’une imprimante 3D.

 » Demain, si votre frigo est en panne, vous commanderez la pièce de remplacement sur internet et vous irez la chercher, près de chez vous, dans un print shop qui l’aura imprimée à votre intention. »

Chez Materalise, entreprise spécialisée dans le 3D printing, on réfléchit assidûment à quoi ressemblera notre quotidien, dans un futur proche, grâce à cette technologie. Thème central d’un cycle de conférences organisé à Bruxelles, fin avril, par cette firme belge, la fabrication additive d’objets tridimensionnels, par accumulation de couches successives de matière, fait dorénavant partie de notre vie.

«Les gens ne s’en rendent pas compte mais dans tous les objets que nous utilisons, à l’heure actuelle, de nombreuses parties sont imprimées en 3D», note Peter Leys, executive chairman chez Materialise qui pointe également l’intérêt grandissant des marques et créateurs pour le 3D printing. Ainsi, en Belgique, le modiste Elvis Pompilio propose une ligne de chapeaux en impression 3D, tandis que Hoet Design Studio vient de lancer sa collection de monture de lunettes Cabriolet CC utilisant cette technologie. «L’impression 3D permet un travail des formes et courbures très précis», explique Bieke Hoet, cofondatrice du studio de design d’eyewear brugeois pour qui, «les perforations situées au-dessus du pont et sur les côtés des lunettes, par exemple, sont irréalisables sans la technique d’impression 3D

«Dans un ou deux ans, le client choisira sa paire de lunettes sur un écran d’ordinateur, après un scan de son visage par l’opticien et, le lendemain, il reviendra chercher ses lunettes, fabriquées entre-temps par impression 3D, prévoit Peter Leys. Cette personnalisation de la mesure et des goûts se double d’une réduction des coûts d’inventaire, des frais de transport et du gaspillage de matière, dans le sens où l’on ne produira que ce dont on a réellement besoin. A terme, on peut imaginer que votre opticien, mais aussi le bureau d’architecte de votre quartier, l’hôpital ou l’université posséderont leur propre imprimante 3D.»

Quant à l’utilisation de l’impression 3D par les particuliers, à la maison, elle semble improbable, notamment en raison de la diversité des matières existantes, nécessitant, chacune, leur méthode d’impression spécifique. «Les gens n’imprimeront pas de plastique chez eux, sauf peut-être quelques jouets, affirme Hod Lipson, professeur d’ingénierie à l’université américaine Cornell. Par contre, je suis certain que, dans 10 à 20 ans, ils imprimeront de la nourriture à la maison, parce que, s’il y a bien une chose que les gens aiment faire chez eux, c’est la cuisine.»

«Et si vous trouvez que le 3D printing est révolutionnaire, attendez seulement que nous imprimions des composants électroniques pour créer des objets pensants et agissants», s’enthousiasme ce spécialiste en robotique et intelligence artificielle rêvant d’un «robot qui jaillira, tout seul, de son imprimante, batteries incluses. On n’y est pas encore mais on y arrivera.»

LUDMILLA INTRAVAIA

 

 

 

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Liège crée le photovoltaïque de demain

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Métallurgie Le CRM Group met au point une tôle de toiture qui produit de l’électricité.
Grâce à la technologie de revêtement sous vide, il est possible de rendre une bobine d’acier «photovoltaïque».
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