Biennale de Venise : la Canadienne Phyllis Lambert, Lion d’or d’honneur 2014

Extrait d’un article de Jean-Jacques Larrochelle  dans Le Monde.fr | 

La Canadienne Phyllis Lambert a reçu le Lion d’or d’honneur de la Biennale de Venise 2014. Ce prix, couronnant l’œuvre d’une vie (« lifetime achievement »), sera décerné lors de la 14e exposition internationale d’architecture, qui se tiendra du 7 juin au 23 novembre 2014. La décision a été prise par le Conseil de la Biennale de Venise, présidé par l’Italien Paolo Baratta. Continuer la lecture

Plus de permis moins de crédits !

Dans le Soir du 15 mai, un article qui met en évidence une augmentation globale du nombre de permis pour la Belgique mais qui cache la situation en Wallonie : de 2009, le nombre de permis pour construction a quasi diminué de 50 % tandis que les permis pour les rénovations sont en légère augmentation.

A noter aussi que suivant l’administrateur délégué de la Confédération Construction , le secteur est la principale victime du resserrement des conditions de crédits opérées par la banques.

AC.

Voir lien vers l’article ci-dessous.

le soir-150514

BINCHE : Le triage-lavoir aura une seconde vie

Gisele Marechal

BINCHE Il abritera les archives de plusieurs institutions fédérales. Un autre projet attend le triage-lavoir proprement dit. Progressivement, un pôle scientifique, culturel et archéologique devrait voir le jour sur place.
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L’enveloppe extérieure du triage-lavoir a été refaite il y a quelques années. © Avpress<br /><br /><br />

    L’enveloppe extérieure du triage-lavoir a été refaite il y a quelques années. © Avpress

Elle est bien révolue l’époque où le triage-lavoir de Péronnes-lez-Binche, cet immense bâtiment édifié dans les années 50 grâce à l’argent du plan Marshall, servait à nettoyer le charbon extrait des mines aux alentours. Quelques années plus tard, le site fermait et entamait une longue léthargie postindustrielle de laquelle un projet de reconversion promet à présent de le sortir.

Ce projet est double : construire un nouveau bâtiment susceptible d’abriter les archives des musées fédéraux et poursuivre la rénovation de l’actuel, en béton armé, pour y loger un dépôt archéologique central pour le compte des autorités wallonnes.

Mercredi dernier, Freddy Joris, le président de la société anonyme Triage-Lavoir du centre, qui est aussi l’administrateur général de l’Institut du patrimoine wallon (IPW), avait invité la presse à assister aux premiers mouvements des engins mécaniques.

La construction de l’immeuble d’archivage est confiée aux sociétés BAM et Galère. Dès le 26 mai, les fondations vont être creusées. L’immeuble, semi-enterré (1,2 mètre de celui-ci pointera en dehors sol), sera adossé à l’arrière du triage-lavoir. Sa partie gauche aura deux niveaux en sous-sol. Achevé en principe en 10 mois, le bâtiment offrira 9.000 m2 à quatre institutions scientifiques fédérales : l’Institut des sciences naturelles de Belgique, la Bibliothèque royale Albert 1er, le Musée royal des Beaux-Arts, et le musée royal d’art et d’histoire. Un chantier dont la décision de principe du conseil des ministres (fédéral) remonte à 2003. Élément spécifique du chantier : on adossera le toit de l’immeuble à la bâtisse existante avant de dresser un contrefort de béton contre le mur arrière du triage. Coût total : 12 millions d’euros, pour le compte de la Régie des Bâtiments. L’immeuble serait fonctionnel d’ici à la fin 2016.

La construction en question a ceci de stratégique qu’elle valorise le triage-lavoir – situé juste à côté donc – qu’il fut, en 2000, question d’abattre, puis de sauvegarder, deux ans après. «  En 2009, le gouvernement wallon a décidé d’y installer le dépôt archéologique central, rappelle Freddy Joris. Il permettrait de concentrer en un seul lieu tous les vestiges mis à jour lors de fouilles archéologiques en Wallonie, de même que de rassembler les 250 fonctionnaires du service. Nous ambitionnons de créer dans le triage 12.000 mètres carrés grâce à des cloisons contemporaines qui permettraient de préserver l’espace intérieur. Dès qu’il serait lancé par le gouvernement wallon, ce chantier-là durerait 2 ans, et coûterait 23 millions d’euros. La Wallonie s’y retrouverait. »

Ce chantier-là est très appuyé par Laurent Devin, député-bourgmestre de Binche, sur place ce mercredi. « On a entamé une tâche, il faut la terminer et réaliser ce pôle archéologique, culturel et scientifique, au risque d’allonger la liste des grands travaux inutiles. »