La Strada à La Louvière ?

Non ce n’est pas l’annonce d’une séance du ciné-club où serait projeté le film de Fellini mais bien l’implantation d’un complexe commercial sur le site Boch à La Louvière.
Le 7 mars la société Whilhem & co a organisé une réunion d’information préalable sur le départ d’une étude d’incidence concernant l’implantation de ce complexe commercial et résidentiel.
La salle du Conseil de l’Hôtel de Ville de La Louvière était comble pour  écouter le demandeur expliquer les grandes lignes de son projet.
Voici le descriptif du projet extrait du site http://www.wilhelmandco.be :

« Implanté au cœur de La Louvière (sud-ouest de Bruxelles), le projet La Strada (sur l’emplacement de la célèbre faïencerie Royal Boch) s’étend sur 15 ha. L’ambition est de recréer un centre-ville dans sa totalité par le développement d’un grand projet mixte. Les travaux d’assainissement ont commencé, la construction quant à elle débutera d’ici un an, et le projet, qui comprendra 39.000 m² GLA de commerces, 600 appartements, 4.000 m² de bureaux, un cluster d’entreprises pour Dragone Entertainment Group, un musée (construit par la Région), un parc urbain et plus de 1.850 places de parking devraient voir le jour à la fin 2015. L’arrivée de ce projet, avec ses commerces, son forum et ses fonctions culturelles, comblera un vide, s’adaptera à l’identité, aux caractéristiques, aux attentes de la population locale, et constituera un hommage rendu à l’attachement émotionnel inconditionnel voué par les habitants de la région du Centre à la ville de La Louvière. Aisément accessible en transports en commun (bus et trains), le centre commercial bénéficiera d’une zone de chalandise particulièrement étendue. »

Peu de changements cependant par rapport à la présentation du même complexe qui avait déjà eu lieu en 2011. Les commentaires que Bernard De Vree et Alain Cordier avaient adressés à la CCATM restent d’actualité.

Voir le site d’Antenne Centre qui a réalisé un reportage très complet sur la réunion : http://www.antennecentre.tv/site/la_louvi_re_la_strada_et_les_riverains_-74103-999-226.html.
A voir également les avis du groupe Ecolo sur le site http://www.louvecolo.be ainsi que celui de l’échevin Destrebecq : www.destrebecq.be

A noter qu’il s’agit ici d’une première étape dans la procédure, le dépôt du permis unique fera l’objet d’une nouvelle enquête publique .

Actualité de la SAC

PEB : dernières nouvelles
Le 23 janvier une trentaine de confrères ont assisté à l’exposé sur les dernières évolutions de la PEB donné par JC Louis Conseiller en énergie pour l’UWA et son collaborateur S. Motte à la Maison des Associations à La Louvière.
Ils sont tous devenus  incollables sur les noeuds constructifs !

Vous pensiez tout connaître sur les dalles en béton ? C’est un tort !
 C’est ce que nous ont démontré brillamment M. Jean-François  Denoël , Ir conseil Bâtiments chez FEBELCEM et M. André Jasienski , Ir Directeur de FEBELCEM, lors d’une soirée organisée par la SAC et les autres associations d’architecte du Hainaut.
Trente confrères « avaient bravé les intempéries » pour s’informer de la manière de réaliser des sols en béton lissé et ceci plus particulièrement pour les habitations particulières .  Les enjeux de la construction durable furent également abordés et Mr Jasienski en développant toute la filière de production du béton a prouvé qu’elle pouvait faire face aux exigences des nouvelles normes en la matière. Enfin, Mr Jean-François  Denoël a montré comment résoudre les noeuds constructifs dans la construction en béton. La soirée s’est terminée par un « wlaking-diner » offert par FEBELCEM.

Vous avez dit « permis d’urbanisme » ?

Dans le Soir Immo du 7 mars :
Interview du nouvel échevin de l’urbanisme et du patrimoine de la Ville de Bruxelles:

« (…) Le respect de la règle est pour vous essentiel?
La Ville doit répondre aux demandes mais il faut rester dans une certaine réalité. Elle doit fournir à la fois des logements pour les étudiants, des familles à des prix raisonnables, des commerces pour les utilisateurs de la ville… Je souhaite que l’immobilier ne se fasse pas uniquement par mais avec les promoteurs, les developpeurs, les investisseurs. Ce sont des partenaires.
(…) Ce n’est pas avec des consensus mous que les pouvoirs publics vont réaliser la ville mais avec une politique forte et à l’avantage de tous.
Je me suis engagé à accélérer l’obtention d’un permis. Si un permis peut être octroyé, qu’il le soit plus rapidement avec une réponse positive ou négative. Il faut éviter le flou artistique qui a existé pendant des années. Personne n’en sort gagnant. « 

 

 

Dans le Soir du 12 mars :

« L’urbanisme carolo à la traîne:
– A Charleroi, il faut entre 6 mois et un an pour obtenir un permis d’urbanisme.
– Le sous-effectif est pointé du doigt par l’échevine MR de tutelle.
– Ornella Cencig  veut instituer une cellule de contrôle pour combattre les fraudes et les chantiers clandestins. « 

Le SDER c’est quoi au fait ?

Lu dans  http://www.lavenir.net  vendredi 01 février 2013

 » On en parle tous les jours dans ce journal. Le SDER est l’outil wallon qui doit aider à développer le territoire. Quels sont ses enjeux? Ses objectifs?
Impossible de le louper. Le SDER revient chaque jour dans votre journal, il hante et vampirise chaque relation de conseil communal.

Le nouveau SDER 2013, on en parle, on le critique beaucoup aussi, mais au fond, savez-vous exactement ce qu’est ce SDER et en quoi il peut vous concerner dans la vie de tous les jours?

1. C’est quoi, le SDER?
Tâchons de ne pas trop compliquer. Le SDER est le Schéma de Développement de l’Espace Régional. C’est le document, l’outil de référence si vous voulez, qui trace les grandes lignes du développement territorial à travers toute la Wallonie. Il doit permettre à la Wallonie, et donc à la province de Luxembourg, de répondre aux grands défis démographique, économique, environnemental et de mobilité qui l’attendent.

2. En quoi est-ce utile?
Le SDER n’est pas un «machin» de plus, théorique et sociologisant. C’est un outil qui se veut pratique pour aider les autorités wallonnes et locales à la prise de décision et pour orienter les comportements vers des projets contribuant à un développement territorial harmonieux en Wallonie.

Ce n’est pas non plus un schéma imposé par quelques spécialistes ou experts. Des objectifs ont certes été fixés par le gouvernement wallon et le ministre Henry, responsable du SDER, mais 51 organismes ou institutions ont pu affiner le texte initial (CRAT, universitaires, administrations, intercommunales, associations professionnelles ou sectorielles). De plus, les conseils communaux – donc la base de la démocratie – doivent remettre un avis pour le 31 janvier, alors qu’une vaste enquête publique suivra encore à la mi-2013. C’est dire s’il y a un large processus participatif et que le SDER se veut un outil incarné, à s’approprier par les citoyens.

3. Pourquoi pondre un nouveau SDER?
Parce que le précédent, datant de 1999, est complètement dépassé. La société a beaucoup évolué au plan logements, emplois, mobilité notamment et un nouveau schéma de développement doit répondre à de nouveaux défis.

4. Des objectifs chiffrés
La note du SDER 2013 fait 48 pages. On peut la télécharger aisément sur le site http://henry.wallonie.be puis en cliquant sur révision SDER. Le document s’articule en quatre piliers complémentaires et équilibrés : l’habitat, l’économie, la mobilité, les ressources et le patrimoine. Ils sont beaucoup plus opérationnels que lors de la première version en 1999 et se déclinent en 96 options. »

Le schéma de développement de l’espace régional en question

Dans  Le Soir du 19 février 2013 :

« HENRY DEVRA CONVAINCRE LES COMMUNES : les élus locaux craignent que le futur SDER rabote l’autonomie communale. 
Les  objectifs du nouveau schéma de développement de l’espace régional ont passé le cap de la consultation des communes. 
Les interrogations restent fortes, même quand l’avis rendu est favorable.
Le plan prévoit une collaboration souple entre communes sur la base de bassin de vie « .

Et c’est justement les limites de ces bassins de vie qui pose question : voir Le Soir du 13 mars 2013 :

 » Des bassins de vie qui ne font pas l’unanimité :
L’idée de créer des bassins de vie fait son chemin auprès de la Région Wallonne. Un projet de décret est d’ailleurs au stade de la première lecture. Un projet qui ne plaît pas, mais alors pas du tout, au président de la Communauté Urbaine du Centre. Car cette première mouture se base sur des zones d’enseignement qui … coupent le Centre en deux. (…) C’est incompréhensible. D’un côté, on nous force à nous unir avec Mons-Borinage dans le cadre d’un plan stratégique, et de l’autre au moment de mettre en oeuvre ce plan, on nous enlève les moyens de le faire correctement en dirigeant cinq de nos communes vers Charleroi ».